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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 19:33

 

 

Le moment où après que ça a été dur,

ça devient beau,

mais t'es quand même un peu triste

 

Le moment où tu es calme,

que tu sais que tu sais pourquoi,

mais que dans le fond tu sens que tu ne le sais pas

 

Le moment où tout est tout,

que t'es partout,

que tout en toi est sans tabou

 

Le moment d'insouciance

où tu prends la vie comme une danse,

tout ça n'a pas tant d'importance,

c'est l'éloquence des évidences

 

Le moment effrayant

où tu sens que ça dérape,

que des enfers le roi Satan

vient de soulever la trappe

 

Le moment où c'est chaud,

où le sang bout sous ta peau,

t'as peur d'y laisser un morceau

de ce que tu fus marmot

 

Le moment tellement noir

que tu te drapes d'obscurité

plus qu'en toi que tu peux voir,

c'est le moment de vérité

 

Le moment abominable

où tu r'deviens l'ado minable,

aux haines de soi abdominales,

comme idéal, Abou Nidal

 

Le moment où tu as une main sur la bouche

qui t'étouffe

une autre main sur la gorge, qui t'étrangle,

que tu as peur,

que la peur, c'est le souffle,

mais que tu n'peux plus respirer

 

Le moment où l'instinct animal,

en un instant, devient vital

vie en suspens, le temps qui cale

 

Le moment où la sagesse t'embrasse,

que la caresse t'embrase,

que la bassesse te lasse

 

Le moment des perspectives pyramidales

où le palais des amygdales

abrite la pierre philosophale

 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 16:24

 

Et je me sens venir

dans ta old lady pussy

comme un cat indolent

c'est si poussif

 

J'ai dressé le drapeau noir de la piraterie

tu n'as pas besoin d'y voir tu s'rais pire actrice

c'que j'te demande c'est d'y croire, j'te l'ai déjà dit

bienvenu dans mon boudoir, tu as vite appris

du rouge sur ta peau d'ivoire mais aucun mépris

et l'eau que je te fais boire mesure en le prix

 

Sur tes lèvres brillantes

quelques gouttes étalées

rose acidulée gluante

miel de tes cuisses écartées

 

Et je me sens venir

dans ta old lady pussy

comme un cat indolent

c'est si poussif

 

Tu embrasses les maillons des chaînes qui vont t'entraver

ta mâchoire pince tes lèvres, tu vas en baver

tu le sais

Non, rien à moi

rien à prouver

juste une quête de l'émoi

que toi et moi voulons trouver

et les dents de métal

qui s'enfoncent dans tes chaires

tu sens tes tétons te font mal

te font quitter terre

Le poids lourd de ta nouvelle parure

déforme tes seins

tu m'implores je n'en ai cure

m'excus'rai demain.

Tu sers encore mon corps

contre le tien

tu sais bien que le loup qui dort

n'en devient pas chien.

C'est le Tao de l'homme mort

si froide est ma main

et je n'en t'aime que plus fort

tout ça va si loin...

Et je me sens venir

dans ta old lady pussy

comme un cat indolent

c'est si poussif

 

Tu savais que cela se passerai comme ça

que je te saisirai tes bras

garrotterai tes poignets

la corde glisse

de part en part

entre tes rondeurs élégantes

tu sens la fibre qui te brûle

ces nœuds détachent ceux qui te hantent.

A genou tu voulus être

A genou te voici

et c'est la peur qui te pénètre

nous l'avons invité aussi

chevilles genoux

bas résilles de chanvre

hanches seins épaules

et jusqu'au cou ton corps nu qui tremble

le front contre l'oreiller

comme une'prieuse main dans le dos

jouissance pieuse, mots sussurés

ton cul offert sur un plateau.

« tu es ma pute »

tu veux l'entendre

tu cries tu luttes

tu sais te vendre

 

Et je me sens venir

dans ta old lady pussy

comme un cat indolent

c'est si poussif

 

Tu voudrais que j'en finisse avec toi,

hein ?

Un dernier coup de rein et puis quoi ?

Rien ?

Tu m'en voudrais si je ne comprenais

tu m'en voudrais tant

si je ne prenais pas le temps

je ne fais que t'obéir

te dominer sans te trahir

tu pleures, mais c'est pour de rire

nous aimons jouer à souffrir

 

Et je te sens venir

dans ta old lady pussy

comme un cat indolent

c'est si poussif...

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 15:43

 

Comme un corbeau sous la pluie, sachant les proies à l'abri

Je regarde en face ma rage qui s'éloigne

Elle reste dans mes yeux comme pour le noyé le rivage

Respectée des anciens dieux, dessinée par le Caravage

J'avance vers la paix comme on dépose les armes

Avec remords, regrets, le cœur rouillé de mes larmes

L'innocence est perpétuelle, mais le vice en est la flamme

Epoux sont l'enfer et le ciel, pointe et tranche d'une même lame

Comme un corbeau sur la branche, au milieu de la forêt

Je suis la noirceur chantante, qui enchante et qui effraie

Crépitements de la rivière, vents qui caressent les feuilles

Les étoiles en réverbères quand la nuit porte le deuil

Une poignée de souvenirs, mais l'instinct qui s'est forgé

Qui sait où voulait en venir le destin que j'ai égorgé ?

Coups de bec dans son cou quand il voulut voler mes plumes

Je l'ai tué d'un haïku, de ses mains sont tombées des runes

 

 

 

Comme un corbeau dans la ville, je gaspille mon ramage

Je rhapsode ou je babille, nul n'écoute mes images

Mon plumage d'obsidienne ne reflète que la lune

Et le jour qu'à cela ne tienne, il repose dans les brumes

Je vois des foules de feu qui affluent au confluant de la folie

De vitriole sont les fioles que les loups lancent à la police

Sulfuriques hystéries, car ils fuient ce qu'ils furent

et même les furets sont furieux

Ils savent qu'il suffit d'une griffure pour effarer les foireux

 

 

 

J'observe d'en haut le monde qui s'écroule

L'avantage des oiseaux se révèle lorsque l'arche coule

J'ouvre les ailes et décolle, idée d'elle, cas d'école

Je migre aiguillé par la belle Calliopée qui loue Eole

Comme un corbeau dans l'éther qui loin de ses terres se perd

Je délaisse la colère sans savoir ce qui m'attend

Oublier le nom du père, avancer loin des repères

Plus le temps d'aimer l'amère saveur des fins de printemps...

 

 

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 22:46

 

 

Déjà mort

J’ai trois ans

Et je suis déjà mort

Qu’est ce que je fais là ?

Bloqué, prisonnier de mon corps

Dîtes moi, qu’est ce que je fais là ?

 

Ma mère est à côté

Dans sa chambre noire

Plongée dans une obscurité

Qui me protège de son regard

Et mon père, il est où ?

Mon père, je m’en fous

Autant que ce fou se fout de nous

Plus il est loin moins y a de coups.

 

Parfois les humains sont des merdes

Et à trois ans je le sais bien

Je n’ai déjà plus rien à perdre

Et je n’attends rien de demain

 

Ma pauvreté

Tire ses racines de la campagne

Et comme des ronces elle a rampé

Jusqu’à la banlieue et ses bagnes

Ses immenses tours grises

Ses trottoirs où l’amour s’enlise

Les rondes de nuit des dékiz

La fronde ou l’ennuie, c’est la crise !

 

Je me rappelle il y a un an

Me voilà seul à l’hôpital

Des convulsions, je crie Maman !

Quelle solitude abominable

Douleur dans le dos

L’aiguille s’enfonce comme un couteau

Mon nouveau lit a des barreaux

J’pue l’dégueuli d’Caliméro

 

Mais…

Dans cette vaste chambre blanche

Une fée blonde partage mon sort

Dans mon cœur j’ai l’enfance qui flanche

Mais cette présence me rend plus fort

C’est une grande

Et elle souffre encore plus que moi

Je la console d’une offrande

Lui file ma boîte de chocolat

 

J’ai trois ans

Je comprends ce que je fais là

C’est si grisant

De prendre conscience de soi

J’ai trois ans

Et ma vie sera un combat

En me brisant

Elle m’a armé pour ici-bas…

 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 19:37

 

 

Quand l'Amour est déçu

et les illusions perdues

quand les rires se sont tus

et que le pire est têtu

lorsque la nuit on n'dort plus

car même des rêves on n'veut plus

la solitude reste

la plus noble vertu

 

Quand un jeune diplômé

trouve personne pour l'embaucher

quand le meilleur salarié

a juste le droit d'la fermer

lorsque le pain est payé

sur le budget du loyer

c'est amusant de s'rapp'ler

qu'certains pour ça ont voté

 

Quand le turbin malsain

te déforme les mains

quand le patron malin

te met la pression pour rien

que tes droits sont bafoués

qu'les syndicats n'y peuvent rien

tu t'surprends à t'marrer

d'être jaloux de ton chien

 

quand l'origine des papiers

hiérarchise l'humanité

quand des gamins expulsés

désertent la cour de récré

lorsqu'un mariage coloré

apparaît blanc au préfet

j'me dis qu'depuis les allemands

y a un ptit truc qu'est resté

 

 

 

 

Quand dans les hôpitaux

on croit croiser qu'des vétos

quand les vieux canent l'été

parce que c't'année il faut chaud

lorsque pour des lunettes l'homme honnête s'endette

j'lève un verre à notre santé et m'allume une cigarette

 

quand le gros de l'école

est celui dont on rigole

quand la maîtresse s'affole

alors qu'un gosse fait l'mariole

lorsqu'à la sortie la cagole

monaye pas cher sa cajole

Jules Ferry n'a pas d'bole

sa fille a chopé la vérole

 

Quand tout le monde ferme sa gueule

alors qu'une femme est battue

qu'dans sa cuisine elle pleure seule

que seule son enfant l'a vue

quand les voisins lâches et mesquins

augmentent le son d'TF1

y a un bambien qui sert les poings

tous violents et lui l'prochain

 

Quand la bavure n'est plus qu'un malentendu

que les médias t'l'assurent

c'est un salop qu'ils ont pendu

je resserre le bandeau de la Femme à la Balance

et lui ressert du bordeaux pour lui souhaiter « Bienvenu en France »

 

 

 

Quand Marine et Marianne

se ressemblent étrangement

que y a plus d'fil d'Ariane

dans le Dédale des Tourments

lorsque sainte Marie-Jeanne

est le seul apaisement

c'est que la rose se fane

enfin d'après Chevènement

 

Quand même Dieu semble sourd

à nos appels au s'cour

quand le climat est lourd

qu'on s'croirait au Darfour

que le silence est d'or

mais qu'on dort dans des tours

ça coûte moins cher d'parler fort

alors on hurle notre humour

 

Quand ça pue la défaite

même un soir de qualif'

qu'on parle de couper des têtes

et surtout celle du Calif

lorsque même la Jet Set

sort plus sans son canif

j'propose un match en trois sets

pitbulls contre caniches

 

Quand la vie est un Jeu

bien plus sympa à deux

quand sur les bancs les vieux

ont l'air encore amoureux

lorsque ta meuf a d'beaux yeux

et qu'elle sait y faire au pieu

y a pas à dire t'es heureux

manque plus qu'l'OM en Ligue 2

 

 

 

 

C'est French Quand Quand

t'entends?

C'est French Quand Quand

Quand Quand

Quand Quand

 

C'est French Quand Quand

t'entends?

Quand la France reste à quai

Quand le monde l'attend

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 19:30

 

 

 

Il était une fois un dénommé Deryl

si bedonnant que parfois, quand on le croisait en ville,

on comparait son sur-poids aux plus grosses automobiles.

Si tout le monde porte sa croix, des fois s'assoit dessus Devil...
Belly Deryl bouc émissaire, gros sale et vile disait sa mère,

rêvait de devenir gangster ou musicien comme son grand-père...
Flûtiste de génie, hédoniste sans pareil,

Papi maria Mamie Jenny mais aimait musique et soleil.

Enfermé dans le grenier avec le pipeau de Papi,

Belly Deryl l'air renfrogné travaillait ses fas et ses sis,

musicales facéties, quelques couacs effacés si

la mélodie imaginée réjouissait les squals de té-ci !

D'la pure cam pour MC,

pas du Etienne de Crécy

Belly Deryl sur MPC c'était la parole du Messi !

Petit à petit le bizz a pris,

scuds vendus en pharmacie,

Belly Deryl avait appris comment être aimé des massiv'...

 


Belly Deryl était une star dont les médias faisaient la vie.
Dans sa bonne vieille ville de Clamart tout l'monde lui gonflait les devis.

Tout l'temps fallait qu'il crache, qu'il dilapide son cash,

ça sentait l'destin qui s'fâche,

il fait beau puis d'un coup ça drache !

L'avant-garde des emmerdes ne tarda pas à se pointer.

Belly Deryl allait tout perdre, son front de sueur allait suinter.

Don Galapagos, grand parrain de la Mafia,

jeta son regard d'albinos vers sa villa d'Philadelphia.

Il envoya son homme de main, son porte-flingue, son chien,

celui qui t'prive du lendemain qu'tu sois baltringue ou kaïra dingue.

On l'app'lait Serge, l'animal, ou Sergio l'Animalio,

un gitan venu d'Epinal, expert pour faire le mal, yo !

Le truand sonna au portail du ranch de Deryl à Dunkerque,

le holster lourd sur le poitrail, pour faire danser au gros le Jerk !

Belly Deryl à l'interphone simula une erreur d'adresse.

En face le sinistre bonhomme ne crut pas en la feinte adverse...

Ils se posèrent dans le salon pour une petite explication.
Deryl lâchait tout son pognon ou finissait dans le béton.

Bad trip, façon bad beat, malédiction !

Belly Deryl se savait lâche alors que faire face à ce con ?

Il ne dit rien, baissa les yeux, signant les actes d'acquisition

de tous ses biens, de ses maisons, et même de ses droits d'édition...
Il fila dans le grenier pour prendre sa flûte en noyer,

deux trois sapes dans le sac, il partit sans se retourner.

Baluchon sur l'épaule et la flûte au bec,

d'Arcachon à la Beaule et jusqu'à la Mecque,

Il baladait sa musique comme un saltimbanque,

guidé par la poésie magique de celui à qui plus rien ne manque.

 

Refrain :

 

On l'app'lait Big Daddy Belly Deadly Fat Baby Deryl !

En concert, c'était faya faya ! Boum !

Shake it with it !

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 19:04

Tu vas pas me faire le coup

Que tu représentes le ghetto

Toi tu penses qu’à ta gueule

Avoir ta part du gâteau

Aux voyous et à la droite tu dédicaces tes morceaux

Tu t’adresses aux sociopathes par acouphène en stéréo

Moi je construis patiemment

Un poème bruyant

A en faire tomber Jéricho

De mon époque être l’écho

Une poésie au sang chaud

Une thérapie au sens haut

Une larme et des idéaux

Une arme faite pour Lancelot

Les psys se piquent

De pouvoir m’expliquer

Les junkies s’piquent

Quand ils peuvent plus m’écouter

Les Mc’s kickent

Sans pouvoir rivaliser

Aigris comme des flics

Retournent chez eux dégoûtés

Dans le cœur de la ville

Je trouve la source de mon style

J’y vois l’bourgeois l’indigent

Les loups les moutons dociles

J’ai le regard ardent

Lorsque vos bourses vacillent

N’y voyez rien d’méchant

C’est juste marrant vos jeux d’quilles

 

 

Qu’on me laisse, qu’on me laisse

Qu’on me laisse tranquille

Je vous laisse vos laisses

 

Vous pouvez dormir tranquilles

Ce qui vous touche me blesse

Mais je tiens l’coup mec tranquille

Je me fous d’ta noblesse

Ça te rend fou reste tranquille

 

 

Animal de chaire et de son

Le petit piaf piaffe

D’authentiques chansons

Tire une taf, s’esclaffe,

Effraie les mauvais garçons

S’inspire des épitaphes

Ecrit des résurrections

Le poing s’est desserré

Pour saisir le marteau et l’enclume

Forger le papier

Aiguiser la plume

Le coin s’est déserté

On aurait dit la lune

Quand Rue d’l’Hagard est entré

Promettant goudron et plumes

La tactique est évidente

Ne vise pas l’nombre de vente

Mais une musique éloquente

Qui te rassure lorsqu’il vente

Le poids du quotidien

Le réveil chaque matin

Les angoisses les chagrins

Cette foutue poisse ce destin

Toute cette paperasse pour rien

Ces vies qui s’cassent pour rien

Ptêtre qu’on s’tracasse pour rien

Alors pour que nos vœux s’exaucent

Avant qu’on n’roule dans la fosse

On cuisine à notre sauce

Un son sein pour nos sos

 

 

Qu’est-ce que tu veux y faire frère

C’est la guerre

Y a un temps pour la prière

Et un temps pour jeter des pierres

Cette société incendiaire

Semant les grains de la misère

Ferait honte à nos aïeux

Regarde autour ouvre les yeux

L’Injustice tisse sa toile en coulisses

Pendant que leur Justice

Passe la corde au cou lisse

D’une jeunesse en détresse

Ne croyant plus à leur promesse

Et qui d’un coup glisse

Conflit de génération

Lutte des classes occultées

Choc des civilisations

Histoire en classe censurée

Chaque peuple a le passé qu’il mérite

Et tu l’sais

Chaque veuve n’aime pas tout ce qu’elle hérite

Mec c’est vrai

Avec le temps

On s’détache des taches

On ne voit plus que l’étoffe

Prochain printemps

On s’arrache

On vous enverra les tofs

Ma citoyenneté prend son sac

Et s’donne le droit d’voir ailleurs

Si la police use d’autant d’tacte

Quand l’étranger n’est plus le beur

Apatride par nature

Car métisse

Deux cultures

M’ont appris à la dure

Que Dieu est triste.

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:59

 

Il y a le tison qui s'envole et la goutte d'eau qui s'écoule,

Il y a la torche qui s'embrase et le calice qui s'emplit.

 

Il y a le vide et l'absent,

Le présent et le passé.

Dans mes veines mon sang,

Un goût de métal rouillé.

Il y a le néant qui existe,

Il y a l'obscurité.

Il y a Satan

Il y a le Christ

Compagnons de vérité.

Il y a la haine dans mon cœur,

Paradoxe qui m’écœure

L'amour est partout dans mon corps

Comme un dissonant accord

Symphonique science des pulsations du monde

Perception des ondes

Galactiques

Le Big Bang est une pulsion tantrique.

Une expiration une exploration

La vision d'un horizon

En perpétuelle extension

Une oraison

La mère de toutes les destructions.

 

Et le silence, avant, pendant, après

Le futur et l'éternité.

Et le silence, avant, pendant, après

Le futur et l'éternité.

 

Paradoxe qui m’écœure

L'amour est partout dans mon corps

Il y a la haine dans mon cœur

Comme un dissonant accord

Avant, pendant, après.

Avant, pendant, après.

 

Il y a le vide et l'absent

dans mes veines dans mon sang

Le présent et le passé

Un goût de métal rouillé

Avant, pendant, après.

Avant, pendant, après.

 

Mes veines mon sang

Et le silence

Mes veines mon sang

Et le silence

Il y a la haine dans mon corps

L'amour est partout dans mon cœur

Mes veines mon sang

Et le silence

Mes veines mon sang

Et le silence

 

Il y a Satan

Il y a le Christ

Il y a l'obscurité

Il y a le néant qui existe

Compagnon de vérité

 

Il y a le tison qui s'envole et la goutte d'eau qui s'écoule,

Il y a la torche qui s'embrase et le calice qui s'emplit.

 

Et le silence, avant, pendant, après.

Avant, pendant, après.

Et le silence, avant.

Et le silence, pendant.

Et le silence.

 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:55

 

Les hystéries lascives de la mort passive

Raisonnent encore des gémissements de ta morale plaintive.

Il est théoriquement fondé

Que l'on puisse douter

Que la vie à l'amour ait quelque chose à donner.

C'est bel et bien le décès

Qui mène le chemin, l'Odyssée.

Le destin en a décidé, le codicille est acté.

Testament effacé, à l'eau d'ici.


Tu me regardes dans les yeux, me tue.

Tu mens tellement mieux que moi.

Dis moi, comment le fais tu ?

Je suis entre l'effroi et l'émoi

Je sens que nous sommes trois,

Il y a lui, toi et moi.

Ce sourire, je n'le connais pas.

Voir ta bouche s'ouvrir, se sentir être la proie.

Tu ondules comme lamproie, dans les eaux sombres.

Te voilà ouvrant les bras, de la croix l'ombre.


Et moi désarmé, gardant la larme glacée, je reste calme,

T'offre les palmes de ta victoire facile.

J'ai l'élégance des politesses graciles.

Tu m'as soufflé de ton gant, de ta violence futile,

Mais tu sais que moi seul ai l'onguent qui te serait utile.

Mon érinye infantile, Lune a ri nue de ton style

J'ai la plume et l'aplomb, bave une écume de lave,

 

Comme celui qui dans le fond, bout du sang de l'esclave.


 

 

Ton frisson c'est mon son,

ma boisson ta mousson,

Ta moisson ma passion.

T'es moite et t'es pas sainte,

A moitié indécente, à moitié saoule à l’absinthe.

Mon absente obscène,

de ta fente s'écoule une âme seine

Tu ressembles à Panam, cool est la scène.

A tes genoux, j'avale l'eau d'ici.

Tous les nœuds se dénouent, l’ovale halo décide.

 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:53

 

 

 

A l'ombre d'une fleur mouillée

je tombe de sommeil

éteins mon âme souillée

le passé me revient

comme un rêve fâné

je voudrais le garder pour moi

en mon sein

moi vil enfant damné

d'années en années

j'ai cumulé

les plus éculées

façons de reculer

d'façons

y a pas d'raisons

ou d'horizons où m'aduler

aurait du sens

l'aura descend de mon corps

vers l'essence, par terre,

et l'embrase,

mes vers et mes artères se vident

et mon âme s'écrase

par terre.

Sarabande incohérente

même Sarah bande

l'écho est rente

j'ai dit ce que j'ai dit l'ai je dit ?

Ce que j'en dis le vent le porte

et Hédy ferme la porte qui se rouvre

du noir au blanc

et l'écho porte mes maux

du yin au yang

et mes émotions si exangues

ne respectent plus le plan

Vlan.

Impacte de la planche contre ma bouche

Y a du sang sur mes babouches

et les yeux de l'infirmière louchent

Etre ange.

Sans sexe serait-ce si étrange

perplexe

je sens des ailes qui me poussent

deux eux des elles

qui me poussent

vers des querelles, des feux de brousse.
Rien à faire, les j'aurais voulu faire

ne font pas de moi la sorcière, la belle rousse

experte en savoirs occultes

la fée que le réel courousse

et qu'elle transforme par magie en créations adultes.
J'attends.

La caresse du temps qui passe, me détend, me délasse, j'en passe

et les meilleurs me passent devant.

D'ailleurs,

deux vents me percutent

l'un de face

dont le froid me glace,

l'autre chaud dans mon dos

cherche à glisser vers mes abdos.

Je les insulte.

En vain.

Et je ne bouge pas.
A l'ombre d'une fleur mouillée

j'attends le sommeil

quasi trépas, qui vient.

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